Les Ambassadeurs et Ambassadrices de HAL

 

« Mes travaux portent d’une part sur les pratiques funéraires et l’iconographie en Grande Grèce et en Illyrie du VIIIe au IIIe siècle avant notre ère (projet Feminicon) et d’autre part sur la présence de l’Antiquité dans la culture populaire contemporaine (projet Antiquipop). Je mène également des travaux en humanités numériques, sur l’usage des nouveaux outils numériques pour l’étude de la céramique antique figurée ainsi que sur le droit des images patrimoniales et l’open access en SHS. »

 

« Il est aujourd’hui capital de faire de la science ouverte une norme pour la recherche en France et plus largement en Europe. Les travaux menés en sciences humaines et sociales doivent notamment être plus accessibles à toutes et à tous, au-delà de la communauté scientifique. L’ouverture des données de la recherche et des images patrimoniales doit accompagner la diffusion en open access des travaux scientifiques. Il s’agit pour moi d’un enjeu démocratique fort. »

 

 

Frédéric Bousefsaf a effectué ses études entre les anciennes universités de Metz et Nancy. Il a été chercheur au Commissariat à l’Énergie Atomique et aux énergies alternatives (CEA) avant de rejoindre, en 2017, l’UL. Il est actuellement maître de conférences en informatique industrielle ainsi qu’en traitement du signal et des images. Il effectue ses recherches au LCOMS et contribue dans les domaines de l’ingénierie biomédicale et de l’informatique affective. Il a été, dans ce contexte, rapporteur et membre de plusieurs jurys internationaux de thèse et membre du comité éditorial de différentes revues scientifiques internationales. Ses travaux de recherche ont essaimé pour donner naissance à l’entreprise i-Virtual. Il enseigne le traitement d’images, l’intelligence artificielle et l’informatique industrielle à l’UFR SciFA.

Il est actuellement membre du Pôle Scientifique AM2I et a eu l’occasion de s’investir pendant sa formation doctorale dans différentes instances de l’Université de Lorraine : conseil de l’école doctorale IAEM et du pôle scientifique AM2I, Collège Lorrain des Écoles Doctorales (CLED), Conseil Scientifique et Sénat Académique. Au sein de son laboratoire, il a été membre de la commission Valorisation, Partenariats et Doctorat (VPD), est coordinateur des commissions ATER et est co-responsable de l’animation scientifique. Il a monté et coordonne depuis 2020 un partenariat Erasmus entre l’UL et l’université de Ljubljana (Slovénie).

Au niveau national, il est membre du conseil d’administration et trésorier de l’Institut Fédératif de Recherche sur les Aides Techniques pour personnes Handicapées (IFRATH). Il est, dans ce cadre, représentant pour l’IFRATH à l’Association for the Advancement of Assistive Technology in Europe (AAATE). Il organise dans ce contexte et depuis plusieurs années le colloque national Handicap.

 

Frédéric s’implique depuis plusieurs années dans la science ouverte, autant au niveau de ses pratiques scientifiques (ouverture des publications, des bases de données et des logiciels) qu’au niveau académique en participant au réseau des ambassadeurs des données. Dans ce cadre, il s’investit pour promouvoir la science ouverte et les bonnes pratiques relatives aux données de recherche au sein de l’université de Lorraine.

 

 

« Docteur en géographie de l’Institut Français de Géopolitique (Université Paris 8), mes recherches portent sur les dimensions politiques des interactions entre le nucléaire et l’espace. Plus largement, mes travaux s’articulent autour des conditions géographiques des transitions énergétiques, sur des terrains allant de la Polynésie française à l’Europe de l’Ouest en passant l’Amérique du nord. Je porte depuis 2021 un programme de recherche financé par l’ANR appelé « NucTerritory ». »

 

« Pour moi, la science ouverte porte un double enjeu. D’une part, assurer la plus grande transparence sur nos travaux et sur leurs conditions de production et de reproductibilité est fondamental pour la crédibilité des recherches en SHS. D’autre part, permettre l’accès le plus large à la recherche est une condition fondamentale de la vitalité des débats scientifiques et de leur percolation dans la société. »