Vous déposez régulièrement vos publications dans HAL ou vous venez juste de commencer à le faire.
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En le faisant, vous choisissez de diffuser en libre accès le résultat de vos recherches à vos collègues comme à tout internaute, et ce, où qu’ils se trouvent. Pas besoin pour eux d’utiliser un ordinateur avec une adresse IP déclarée par la bibliothèque qui a souscrit l’abonnement électronique à la revue, ni de saisir un mot de passe pour y accéder, ni même de sortir leur carte bancaire pour acheter l’article en ligne. Ils peuvent disposer facilement du chapitre d’ouvrage que vous avez déposé, qu’ils n’auraient peut-être pas découvert sans avoir eu le livre entre les mains ; lire votre rapport de fin de recherche, document qu’il est toujours difficile de se procurer parce que la plupart du temps diffusé de façon confidentielle. Ou encore, si vous avez déposé une version pre-print, lire un texte que vous soumettez aux commentaires de vos collègues ou découvrir avant même sa parution, l’article que la revue à laquelle vous l’avez soumis vient d’accepter.
Ces découvertes et ces lectures faciles d’accès, vous l’avez certainement tous expérimenté en tant que lecteur dans votre pratique quotidienne. En tant qu’auteur, en déposant dans une archive ouverte telle que HAL, vous offrez le même confort à vos collègues chercheurs, à leurs étudiants ou aux vôtres. Si vous êtes jeune chercheur et concourez pour un poste à l’université par exemple, sachez que vous facilitez le travail des membres des jurys en déposant vos travaux sur une archive (voir le billet sur le blog Rumor : Sur les archives ouvertes et leur non-usage par de jeunes docteurs). N’hésitez pas à ce propos à déposer votre thèse sur TEL, elle sera consultable depuis HAL avec vos autres textes.
Parallèlement, vous élargissez l’audience de vos publications et augmentez les chances d’être lu, voire d’être cité. Un certain nombre d’études, recensées par le site The Open citation project notamment tendent à montrer qu’il existe un lien entre libre accès et nombre de citations. Les statistiques de consultations et de téléchargements qui sont disponibles dans votre espace sur HAL vous donnent un aperçu beaucoup plus réaliste que n’importe quel facteur d’impact.
Si vos recherches ont été financées sur des crédits européens, dans le cadre du 7ème PCRD par exemple, en déposant sur HAL, vous répondez à l’obligation de dépôt en accès libre : HAL tient lieu d’archive institutionnelle si votre établissement n’a pas créé sa propre archive. Voir à ce sujet le projet OpenAIRE (Open Access Infrastructure for Research in Europe).
Certains d’entre vous utilisent twitter ou facebook pour signaler un dépôt et booster d’une certaine façon son audience. D’autres, ou les mêmes allez savoir, inscrits sur les réseaux sociaux de chercheurs qui moissonnent HAL comme Researchgate ou Academia.edu, récupèrent automatiquement leurs dépôts dans leur profil.
Gérer ses publications
Comment faites-vous actuellement pour gérer vos publications ? Un fichier word ? un logiciel de gestion bibliographique ? Pourquoi ne pas tout simplement utiliser HAL ? L’archive est prévue et pensée pour la diffusion de texte intégral mais de simples notices bibliographiques sont aussi acceptées (une première étape pour l’ajout du texte ?). Vous pouvez centraliser toutes vos publications en un seul endroit, les exporter pour en produire des listes, créer une adresse url mise à jour automatiquement que vous pouvez par exemple copier et coller en signature de mail, sur une page web personnelle, sur votre page sur le site du laboratoire. Si vous êtes enseignant-chercheur, sachez que HAL est interconnecté avec l’application GRAAL. Si vous êtes chercheur CNRS, les fiches d’activités CRAC ou RIBAC sont alimentées automatiquement avec ce qui est saisi dans HAL.
Si vous pouvez gérer vos publications, d’autres peuvent utiliser cette fonctionnalité : l’équipe de recherche à laquelle vous collaborez, le laboratoire auquel vous êtes associé, les universités dont dépendent le laboratoire et toute tutelle qui constituent le paysage de la recherche en France. Etablir par exemple la liste des publications des membres d’un laboratoire à l’occasion du rapport quadriennal, tâche fastidieuse s’il en est (demandez à ceux qui en ont la charge !) peut être grandement facilité si tout le laboratoire dépose dans HAL. Si au cours de votre carrière, vous changez de laboratoire, d’université, pas besoin de changer de système pour gérer vos publications : votre nouvelle équipe aura accès à vos publications et pourra les lister sur son site simplement, les intégrer à sa collection HAL si elle en a une.
Enfin, n’oubliez pas qu’en déposant vos textes sur HAL, vous disposez de l’archivage pérenne, sécurité indispensable pour tout document sous format électronique.
Alors ? Il fait trop chaud pour sortir ? Vous n’êtes pas encore en vacances mais vous avez du temps devant vous ? Profitez-en pour récupérer vos fichiers et déposez-les sur HAL !