Au service des communautés scientifiques et académiques depuis 25 ans, le CCSD a pour missions de faciliter toute forme de communication scientifique directe, de donner une plus grande visibilité à la recherche française par une diffusion ouverte de ses résultats et d’en assurer la pérennité.
Il a créé, développé et opère l’infrastructure de recherche HAL+, inscrite dans la feuille de route des infrastructures de recherche. HAL+ repose sur trois plateformes technologiques et de services : HAL, Episciences et Sciencesconf.
Le CCSD est une unité d’appui et de recherche (UAR3668) sous la triple tutelle du CNRS, d’Inria et d’INRAE. Il bénéficie du soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ainsi que de celui de plus de 150 universités, grandes écoles et organismes de recherche français qui utilisent HAL.
Les missions
- Développer des archives ouvertes pour l’ensemble de la production de la recherche et offrir un accès libre et gratuit favorisant la visibilité et la circulation de l’information scientifique et technique
- Assurer la pérennité de l’ensemble des données collectées par la sécurisation des entrepôts, et l’archivage à long terme
- Connecter l’archive ouverte HAL avec les grandes archives ouvertes thématiques internationales comme arXiv ou Software Heritage
- Développer des outils informatiques à destination des chercheurs et des communautés scientifiques afin de faciliter toutes les formes de communication scientifique directe
- Contribuer à l’identification de la production scientifique française et à l’enrichissement automatique des bases de données administratives
- Faciliter l’appropriation des services par un accompagnement des utilisateurs et utilisatrices
- S’impliquer dans toutes les initiatives françaises et internationales, notamment européennes, concernant les archives ouvertes
Acteur de la Science ouverte
- Dès 2013, Inria est la première institution à afficher une politique de dépôt dans HAL pour l’ouverture des publications des chercheur.e.s de l’établissement.
- Le Plan national pour la science ouverte annoncé par Mme la Ministre Frédérique Vidal, le 4 juillet 2018, rend obligatoire l’accès ouvert pour les publications et pour les données issues de recherches financées sur projets. Une des mesures est le soutien à l’archive HAL. Le bilan de ce premier plan retrace les nombreuses actions menées : le taux de publications scientifiques françaises en accès ouvert est notamment passé de 41% en 2017 à 56% en 2019. Le Baromètre pour la science ouverte indique notamment que HAL est la principale archive ouverte pour l’ouverture des publications scientifiques françaises.
- Un deuxième Plan pour la science ouverte (2021-2024), publié en juillet 2021, poursuit la trajectoire et inscrit le développement de HAL dans ses mesures. Il soutient également la bibliodiversité et notamment le modèle diamant pour les revues dont Episciences est un des acteurs.
- Les institutions françaises, organismes de recherche et universités, sont de plus en plus nombreuses à publier leur feuille de route pour la Science ouverte et placent HAL au coeur de leur stratégie :
- Feuille de route CNRS pour la science ouverte (novembre 2019)
- Politique de science ouverte d’INRAE
- Liste des membres de l’Assemblée des partenaires de HAL ayant publié leur politique
- Billet de blog : Quelle est la place de HAL dans les politiques institutionnelles pour la science ouverte ? (juin 2025)
Europe & international
Au cœur de sa feuille de route, le renforcement de la visibilité, des partenariats et des actions à l’international vise à positionner durablement le CCSD comme un acteur clé de la Science ouverte et du partage des connaissances.
Il s’intègre dans un vaste réseau de partenaires afin de promouvoir le libre accès aux connaissances scientifiques. Il collabore avec des infrastructures internationales majeures, telles que ArXiv ou OpenAIRE. Grâce à ces liens, le CCSD assure la connexion de de ses plateformes avec de nombreux entrepôts ouverts mondiaux.
Le CCSD s’implique dans le projet européen EOSC Data Commons qui a pour mission de soutenir l’établissement de l’European Open Science Cloud (EOSC) comme un espace commun de confiance pour la recherche. Cet écosystème vise à fournir un accès fluide à des résultats et services de recherche interopérables et de haute qualité.
Il participe activement aux travaux de la Confederation of Open Access Repositories (COAR): Nathalie Fargier est membre du comité exécutif depuis 2025, plusieurs membres de l’équipe contribuent aux travaux sur COAR Notify ou encore sur l’impact des robots IA sur les entrepôts.